Alors il est comment cet océan Pacifique ?

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Après un retour à la capitale de 2 jours, je cherche un chicken bus pour partir à Monterrico. Je dois aller à Centra Sur en Uber et comme toute gare ça me paraît un peu craignos mais j'arrive à trouver mon bus sans difficulté.

Bus plein, on fait quelques arrêts dans des villes sur le trajet où monte des vendeurs a la sauvette. Ça tombe bien je crève de soif. La température est de 35 degrés.

Le chauffeur est au courant que je veux aller à Monterrico et me dit de descendre pour prendre une autre voiture.

Après avoir changé 3 fois de véhicule, bon je me suis planté une fois, j'arrive enfin à Monterrico.

Dans le genre pas organisé Vincent est pas mauvais. Je cherche l'hostel qu'on m'a conseillé. Je le trouve facilement mais sauf qu'ils veulent que je paie énormément la nuit car je suis seul et je prends une chambre de 4 lits pour moi. J'arrive à négocier une nuit pas chère et donc dépose toutes mes affaires et traverse l'auberge pour enfin apercevoir pour la première fois de ma vie l'océan Pacifique.

Piscine, hamac, plage de sable noir et grand soleil, je vais être bien ici. Pas de touristes, ça fait plaisir. Je profite de l'auberge, discute avec les personnes présentes et file me baigner dans l'océan. Le sable est noir avec les roches volcaniques, c'est assez étrange mais les sensations sont bonnes. Pas de cailloux, pas de pollution, des bonnes vagues. Clairement on n'est pas à Brest où tharon plage. Quelques buggy, des chevaux, bcp de chiens errants. La nature est bien présente ici. Je reste dans mon hamac a discuter avec une canadienne super sympa qui fuit l'hiver de Montréal.

On mange, on boit des Jamaicas ( du bissap bien meilleur que le mien ) et après une bonne douche direction dodo dans une grande chambre avec une moustiquaire !

Au réveil je demande si c'est possible une autre nuit ici, la réponse est cette fois négative car bcp de monde présent ce soir et pas de place pour moi. Après un petit café, je pars donc à la recherche d'un endroit où crécher ce soir. Les prix sont exorbitants car je suis étranger et en plus seul. Après 4h de recherche, j'arrive à négocier 3 nuits pour 35€. Pas trop mal mais c'est vraiment le strict minimum et pas bien entretenu. Je paie en liquide et je me dis que je dois retirer de l'argent. Il n'y a qu'un seul distributeur dans la ville et je dois bien attendre 3h pour retirer. Il me reste un peu, tant pis ça sera pour demain.

Je me promène dans la ville, trouve un endroit pour manger et la serveuse, Susy, une mama de 50 ans est super sympa avec moi. Elle me propose une chambre pour rien du tout. Merde j'ai déjà payé mes 3 nuits. Tant pis pour moi. Je repasse vers 20h à mon hostel prendre une douche et le patron croit que je vais me coucher et ferme à clés l'auberge. Me voila donc enfermé dans l'auberge un samedi soir à 21h. J'arrive à trouver quelqu'un qui dort ici qui arrive à m'ouvrir. Je retourne avec Marilou la canadienne et passe une super soirée à ma première auberge où la fête est bien présente. Des feux sur la plage, de la musique, tout va bien.

Je rentre vers minuit en bidouillant l'entrée pour accéder à ma chambre et m'endors rapidement. Au réveil, petit déjeuner offert et je discute avec la patronne sur le problème rencontré la veille. Tout est normal.

Je retourne au distributeur, assiste à un match de foot. Petit tour au port de la ville si on peut appeler cela un port ! Les voitures sont sur des barques où même moi je serais pas serein à l'intérieur. Voir photos. Je retourne manger chez Susy, toujours aussi agréable qui me dit que si je veux je peux emprunter sa voiture pour aller me promener ! Super cool ! Pas trop d'activités prévues ici mis à part un tour d'une réserve naturelle que je ferais demain ou mardi.

Petite après midi tranquille où je profite de ce moment pour discuter avec Marilou, jouer au billard, beach-volley, lecture et rédaction de cet article. La suite au prochain épisode !!

En plus :

- Ma chambre à Paris est sous louée pour le mois de janvier parfait !

- Un petit souci de santé mais qui ne va pas m'empêcher de kiffer.

- Ils vendent encore des cigarettes à billes au goût étrange. Je vais en ramener au Guarana.

- Clairement je préfère le Pacifique à l'Atlantique !